Départ pour l'aventure -- Année 2006 - Le blog du vieux gréement Alna'ir

De dahouët à Douarnenez

En mars 2005, nous nous installons à bord d'un fabuleux bateau Alna'ir. En mai 2006, nous quittons le port de Dahouët. Objectif, la mediterranée en longeant les côtes Française, Espagnol, Portugaise. Nous en profitons pour participer à différents rassemblements de vieux gréements. C'est pour nous l'occasion d'alleger le cout de cette premiere aventure mais aussi de découvrir une culture enrichissante, des personnages et des bateaux étonnants, rares et attachants, une région magnifique. Nous avons beaucoup appris et c'était important pour nous, complétement novice, de participer à ces grandes fêtes. Ce ne fut que du bonheur! On vous laisse découvrir cette premiére partie de notre aventure en image avec ces deux vidéos. De Dahouët à Douarnenez

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De douarnenez à Belle-Ile

Nous avons quitté Douarnenez le 04 août 2006 au matin, destination Belle île ou nous souhaitons relâcher. La seule difficulté de cette navigation, le raz de sein que nous passons dans de bonnes conditions puis ce sera la première nuit de navigation pour cette année ce qui nous permet de tester le détecteur de radar qui fonctionne à merveille. Nous arrivons à Belle île, au port de Sauzon, le 05 août à 09h45 soit 24h après notre départ. La distance parcourue de 96 milles nous amène à une vitesse moyenne de 4 nœuds. Le vent a été modéré et portant.

A belle île nous passons une journée, petite visite rapide de l’île et nous apprenons que la nuit passée sur la bouée est gratuite pour les associations de vieux gréement. 12 euros d’économisés, merci Monsieur le Maire de cette trés bonne initiave

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De belle Ile à la Rochelle

Nous repartons le 06 août pour La Rochelle à 09h30, 114 milles que nous effectuerons en 31 heures. Le vent a été calme à modéré puis a bien forcit lorsque nous étions arrivés ou presque. Falco, lui, a fait son premier petit pipi sur le pont. Cela a été un peu laborieux, Stéphane lui a monFalco s’est senti bien plus légertré l’endroit en faisant pipi sur un vieux bout à la proue du bateau et moi j’ai du simuler une promenade en laisse. On a bien rigolé et cela a porté ses fruits :

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A la rochelle, nous sommes placés dans l’ancien bassin des chalutiers, nous sommes bien accueilli et le capitaine du port, après avoir pris connaissance de notre projet de faire visiter le voilier, nous place idéalement afin de faciliter l’accès au bateau.

Le résultat sera plutôt positif, les gens apprécient l’initiative et nous en sommes très content, pourvu que ça dure. L’escale à la Rochelle sera plus longue que prévu, nous avons rencontré de très bons professionnels ici et nous souhaitons mettre en place un pilote automatique avant notre départ pour l’Espagne via le golfe de Gascogne. Un troisième équipier qui sera le bien venu à bord car les journées sont longues à la barre. Nous sommes au mois d’août et les délais d’installation sont un peu plus longs alors en attendant nous faisons visiter le bateau, profitons de la région que nous irons visiter grace à José et Fatima, des amis de Muriel ainsi que des parents de Stéphane venus nous rendre visite.

Cela sera également l'occasion de faire plein de connaissance et de faire la fête avec

modération évidemment.

...Avec, c'est presque devenu une spécialitée et une coutume à bord d'alna'ir, la soirée

galette de Stéph

Le pilote est installé a la fin du mois d'aout et aprés tout ces bons moments,il est temps pour nous d'envisager le départ pour la Corogne et la fameuse traverséee du Golf de Gascogne. A trés bientot

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Traversée du Golf de Gascogne

Notre escale à La Rochelle aura duré un mois, le pilote automatique fonctionne bien et nous avons fait un peu d’argent en faisant visiter le bateau. Nous quittons donc La Rochelle le 5 septembre 2006 en laissant derrière nous nos nouveaux amis, mais la vie des marins est ainsi faite. Nous partons pour la traversée du Golfe de Gascogne avec l’ambition de passer la cap finistéré pour relâcher a Bayona. Cela ne pourra se faire car surprise, après deux jours de navigation le moteur ne démarre plus, Stéph essaie de réparer. Il pense que c’est l’alimentation de gasoil mais rien à faire. Nous continuons d’avancer à la voile pendant deux jours durant lesquels nous avons eu droit à un coup de vent de deux heures. Voilure réduite vent arrière, Al Na’ir trace sa route imperturbable, environ 5,5 nœuds, pas mal avec deux voiles arrisées. Quelle joie le lendemain matin d’être escorté par un petit banc de dauphins repéré par Falco chien pêcheur. Mais revenons à la réalité plus de moteur plus de recharge de batterie, nous nous remettons à la barre et décidons de faire escale à « La Coruña ». Seulement voilà le vent est devenu nul, nous sommes à 17 miles du port sans moteur. Les batteries, déjà fatiguées auparavant, ont été achevées par le pilote ce qui fait que nous n’avons plus d’électronique. Ayant passé la nuit précédente dans le brouillard à entendre sonner le détecteur de radar, les navigateurs comprendront... Je ne me voyais pas passer la suivante dans le brouillard sans détecteur, sans GPS à la dérive en attendant le vent, c’était trop pour moi. Nous décidons de faire un appel VHF et nous nous ferons remorquer le 9 septembre au soir. A cette escale Stéphane réussi à réparer le moteur, c’était bien l’alimentation qui était bouchée, nous avons changé les deux batteries de servitudes et envisageons sérieusement l'achat de panneaux solaires.

Nous resterons 4 jours au port de la Corogne, avons eu quelques soucis avec les marineros peu compétent et 4 jours au mouillage aprés une premiére tentative de quitter ces terres hostile, voir notre article. Ce fût un peu prétentieux de notre part, le vent n'était pas trés bien orienté et des creux de 4 ou 5m auront raison de notre courage.

Retour donc au mouillage et un peu de tourisme forcé mais La Corogne recèle quelques curiosités à voir, la tour Hercule(plus vieux phare d'Europe), son tram, sa grande place ou l'on y déguste des churros et le chocolat chaud absolument divin.

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De la Corogne à Bayona

Nous repartons le lundi 18 septembre, le coup de vent est passé mais les vents sont mal orientés alors on s’aide du moteur. On passe le cap Finisterre au levée du jour et du brouillard, toujours aidés du moteur, nous filons vers Bayona ou l’étape, nous a-t-on dit..., est sympa. La navigation se passe bon en malant, aidée du moteur. Les premiers maux de tête se font ressentir mais nous avons eu comme compensation la vue de dizaine de dauphins. Par banc de dix, ils se sont succédé et joué avec l’étrave du bateau. Nous arrivons à Bayomais celle-ci était technique.na vers 22 h le mardi ou nous prenons une bouée (42°07.37 ; 08°50.63) a priori gratuite. C’est effectivement magnifique et regrettons notre escale à la Corogne

Nous resterons 6 jours à Bayona et nous y ferons du tourisme. Au programme, promenade, promenade et promenade. Bayona est aussi la ville où débarqua l’une des trois caravelles ayant découverte les Amériques en 1492 par Christophe Colomb. C’est à Bayona que cette caravelle : « La Pinta » fera sa première escale de retour des Amériques pour y faire son plein d’eau, le puit existe encore sur le port. A cette époque le capitaine du bord était Monsieur Pinson. Aujourd’hui vous pouvez visiter la réplique de la Pinta construite en 1993 en hommage à Monsieur Pinson, nous n'aurons même pas pris le temps de la visiter(1euros), dommage!!. Il y aura eu un bon coup de vent, Les marineros, sérieux, sont même venu vérifier notre mouillage. En un mot, tout s'est bien passé et pouvons nous

préparer a la prochaine étape, le Portugal.

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De Bayona à Péniche

Bayona-nazaré sélectionné dans Moteurs et Bateaux

Lundi 25 septembre à 7h30 nous appareillons pour descendre la côte au plus bas possible, on pense Lisbonne, mais l’élément naturel qu’est le vent aura raison de nous au bout de 4 jours et 3 nuits, nous improvisons une petite pause à Nazaré au Portugal, ou nous arrivons le 28 septembre à 21h00. Pour cette navigation la météo avait prévu des vents de Nord voir Nord Ouest pour pratiquement toute la semaine, alors déception quand nous vîmes passer le vent au Sud Ouest. Nous avons eu que trés peu de vent, la première journée, 22 miles parcourus, plutot décevant même si Alnai'ir est loin d'être

une formule 1. On s'est aidé du moteur, pas trop, ça donne mal a la tête.

Finalement, 150 miles plus au sud, grace à quelques brises, si si, y'en a eu nous arrivons à Nazaré, au portugal. Nous y avons accomplit des formalités de douane, il était minuit et on s'est demandé a quoi servait l'Europe, en gros ça nous a mis de mauvais poils. Nous y restons 2 jours, l'escale ne nous plait pas et 22 miles plus loin, il y a Péniche. Les vents sont contre nous, la houle assez forte et les 25 miles qui nous séparent de Péniche nous paraitrons trés long mais qu'importe, nous ne souhaitons pas laisser plus d'argent à Nazaré

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Nous resterons à Péniche le temps que les vents passent au nord. Nazaré était plutôt une ville typique. Nous y avons découvert une culture comme le séchage au soleil de harengs sur la plage pendus sur des étales par des dames en habit traditionnel, des paysages cotiers très découpés. Nous retrouvons à Péniche une nature généreusement belle. La ville est plus grande, un peu plus moderne tout en conservant une architecture typique. Pour nous c’est une escale meilleur marché et tout aussi intéressante ou nous découvrons un pays plein de charme

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De Péniche à Rota et hivernage

P1013322 Les vents ont virés et nous avons fait route vers Gibraltar. Une navigation avec des vents portants réguliers de force 4 à 5. Quelques calmes plats et des bons coups de vent, surtout en arrivant dans la baie de Cadix ou nous avons du arriser quelques fois. Nous sommes partis Mardi soir et nous avions prévu de relâcher vendredi soir, le levanter (vent d’est), devant se lever, ne nous aurait pas permis de passer le détroit. Nous choisissons Rota, située dans la baie de Cadix et, sans le savoir, c’était le meilleur choix. La ville est belle et à proximité du port qui lui est fort agréable et bon marché en cette saison. Nous y retrouvons ici le rythme de vie espagnole. Personne ou presque dans les rues l’après midi et une ville en effervescence le soir. Il y fait chaud et c’est très agréable. On a du mal à croire que l’on est au mois d’octobre. On s’est même baignés le 08 octobre.

Les travaux

A Rota, nous y avons passé tout un hiver, et c'était vraiment une bonne idée. Une ville typiquement andalouse. Nous y avons rencontré des gens et des amis formidables mais entre deux fiestas, nous avons également bien bossé sur le bateau. Un petit rafraichissement intérieur s'imposait, installation du radar et des panneaux solaire. Seul ombre au tableau, premier Noël passé loin de la famille, alors pour oublier on l'a fèter deux fois. A l'Espagnol le 24 au soir, et á l'Anglaise le 25. Et puis on a remis ça pour le nouvel ans. On a également suivi toutes les fêtes Espagnol, les Rois mage, semaine sainte, carnaval de Cadix. Quelques visites, Cadix lorsque nos amis breton sont venus nous rendre visite(merci a eux, nous n'avons pas de voiture), Séville avec notre ami Luis fier de nous montrer sa ville, Tarifa, Ronda grace á nos amis Suisse, Sandrine etc.....Pour faire court, on a pas eu le temps de voir passé cet hiver qu'il faut déja penser a repartir, ça sera le 25 avril, anniversaire de Steph.

joyeux Noël et Bonne année !!! Les rois Mage, carnaval de Cadix, Semana santa